Photo © FICDC/IFCCD – Orélie Brûlet
Le 3 juin 2023, membres et alliés de la FICDC se sont réunis à Paris et en virtuel pour le septième congrès international de la Fédération, qui a permis à 25 panélistes et conférenciers de présenter un riche portrait des enjeux actuels en lien avec la Convention de 2005 pour la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles.
Après le Congrès de Lomé en 2019, et quatre ans sans pouvoir se réunir à cause de la pandémie de COVID-19, c’est la France qui a accueilli le 7e Congrès de la Fédération internationale des Coalitions pour la diversité culturelle (FICDC). Le congrès a rassemblé 66 participants, dont 33 en présentiel et 33 en virtuel, provenant de 34 pays de partout dans le monde.
Ernesto Ottone, sous-directeur général pour la culture de l’UNESCO, a ouvert le congrès avec une allocution rappelant l’historique de la Convention de 2005 et son importance pour lutter contre l’uniformisation. Il a aussi insisté sur l’importance de la société civile, et notamment de la FICDC, pour inscrire la diversité des expressions culturelles dans le débat public international et en faire un véritable objet de diplomatie.
Madona Radi, directrice générale du commerce international à Patrimoine canadien était aussi présente pour prononcer une allocution. Madame Radi a saisi cette occasion pour présenter la Loi canadienne modernisée sur la radiodiffusion et insister sur l’importance de la mobilisation des acteurs culturels pour mener à bien de telles réformes. Elle a aussi réitéré l’importance, pour le Canada, de la FICDC, un organisme que le Ministère soutient depuis sa fondation, en 2007.
Lors de cette journée, 25 panélistes ont participé à six conférences. En avant-midi, ils ont pu échanger sur les enjeux propres à chaque région et réfléchir à l’avenir et au renouvellement de la FICDC. En après-midi, la discussion s’est ouverte avec un panel auquel participait notamment le Secrétaire de la Convention de 2005, monsieur Toussaint Tiendrebeogo, qui a accepté de livrer ses réflexions sur le rôle et l’importance de la société civile dans les travaux de la Convention.
L’après-midi s’est poursuivi par des discussions en profondeur sur la découvrabilité, puis sur un projet naissant visant à transposer les principes du commerce équitable à la culture. La journée s’est conclue par une conférence d’Octavio Kulesz sur l’impact l’intelligence artificielle sur la diversité des expressions culturelles. Le résumé des conférences sera disponible sur le site de la Fédération ultérieurement.
Enfin, des hommages ont été rendus à trois administrateurs sortants de la Fédération, soit Beat Santschi, de la Coalition suisse, Kodjo Noussouglo Cyriaque, de la coalition togolaise et Ray Argall, de la coalition australienne. Les trois étaient impliqués dans la Fédération depuis ses tout débuts.
Pour rappel, la Fédération a été fondée en 2007, à Séville en Espagne. Elle a pour mission de coordonner les efforts de la société civile en vue de la mise en œuvre de la Convention de l’UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. Elle compte aujourd’hui 23 membres réguliers et 17 membres associés et individuels. Le Secrétariat général est assuré depuis Montréal.
Avec le soutien de la Coalition pour la diversité des expressions culturelles (Canada), de la Coalition française pour la diversité culturelle, de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), du gouvernement du Canada et de l’organisme Audiens.
