DAC est une association née en 1958 de la fusion des deux entités représentant les réalisateurs argentins : la Sociedad Argentina de Directores Cinematográficos (SADIR), et la Agrupación de Directores de Películas (ADP).

Dans le contexte politique de la fin des années 1950, des démarches actives avaient été été entreprises par les deux organisations avec des producteurs, des techniciens, des acteurs, des laboratoires, des réalisateurs de courts métrages, regroupés au sein de l’Union du Cinéma Argentin (UCA), pour établir les normes juridiques qui permettraient la promotion et le développement du cinéma national. Le décret-loi 62/57, adopté en 1957, avait établi pour la première fois la promotion du cinéma en tant qu' »industrie, commerce, art et moyens de diffusion et d’éducation », donnant finalement naissance à l’Institut national de la cinématographie, en tant qu' »entité autarcique dépendant du Ministère de l’éducation ».

Un an plus tard, le 23 juillet 1958, la SADIR et l’ADP avaient convenu de mettre de côté leurs divergences  et d’agir conjointement et solidairement dans une nouvelle entité, où devaient converger des positions politiques antagonistes et des points de vue très différents sur l’industrie cinématographique et la culture.

Aujourd’hui, DAC permet à plus de 1 200 réalisateurs de recevoir leurs droits d’auteur audiovisuels. Elle maintient vivant l’esprit de  » l’unité dans la diversité « , comme une forme de respect du cinéma, de la culture et de la démocratie, et continue de faire face aux défis que l’ensemble du cinéma et de l’audiovisuel argentin connaît actuellement. Conformément à son idée fondatrice de protéger le cinéma argentin, elle a aussi commencé à restaurer plus de 100 titres à travers le Plan Recuperar (Plan de récupération) en partenariat avec les Laboratoires Gotika.